La feuille de
thé ne contient pas moins de 350 constituants. A l'état frais, le thé renferme
27% de matières sèches dont, en moyenne :
- 40 % de glucides, 15 à 23 % de protides et 2 à 3 % de lipides. Ces substances, peu solubles, sont faiblement extraites lors de l'infusion.
- 9 % de matières minérales.
- 40 % de glucides, 15 à 23 % de protides et 2 à 3 % de lipides. Ces substances, peu solubles, sont faiblement extraites lors de l'infusion.
- 9 % de matières minérales.
5 à 6 tasses de
thé par jour permettent de couvrir une partie des besoins physiologiques
quotidiens : 45 % pour le manganèse, 10 % pour le potassium et 5 % pour le
magnésium.
Par ailleurs, le thé est une boisson riche en fluor qui favorise la prévention
des caries. La consommation d'une tasse apporte en moyenne 0,1 mg de fluor.
Les vitamines et minéraux du
thé
Le thé est
riche en vitamines du groupe B telles que thiamine (B1), riboflavine (B2),
niacine (B3).
On admet que
six tasses par jour, moyenne de la consommation en Angleterre, couvrent 5 à 10
% des besoins en vitamines B.
La vitamine C
se trouve aussi en quantité significative dans le thé vert. Enfin l'infusion de
thé contient la vitamine PP qui favorise la perméabilité capillaire et
l'élasticité de la paroi des vaisseaux sanguins, les vitamines A, E et K.
La théine du thé
Découverte en
1827 par Oudry, la théine du thé est un des composants les plus connus du thé.
Il faudra attendre 1898 pour que l'on s'aperçoive qu'il s'agit de la même
molécule que la caféine, qui avait été découverte en 1820 par Runge.
La théine doit
sa réputation à ses actions sur les systèmes cardio-vasculaire et respiratoire,
et sur la diurèse et la vigilance :
· Sur le système
cardio-vasculaire : par l'intermédiaire du système nerveux, la théine agit sur
le myocarde, augmentant le rythme cardiaque légèrement, tout comme l'amplitude
des contractions cardiaques. L'augmentation du débit cardiaque entraîne une
augmentation de la tension qui entraîne à son tour une dilatation des
coronaires.
· Sur le système
respiratoire : les centres respiratoires sont stimulés, le débit pulmonaire
augmente
· Sur la diurèse
: l'absorption de théine provoque tout d'abord une diminution de diurèse, puis
son augmentation.
· Sur la
vigilance : la théine augmente la vigilance et améliore les temps de réaction.
Elle permet au cerveau de traiter plus rapidement l'information
Toutefois, ces
effets peuvent varier d'un individu à un autre. Certaines personnes pourront
ainsi boire du thé toute la journée sans rien remarquer alors que d'autres
ressentiront un effet dès la première tasse, ou, si elles en consomment après
16h, le thé perturbera leur endormissement.
Une tasse de
thé contient 2 à 3 fois moins de théine qu'une tasse de café : 35 à 60mg de
caféine dans une tasse de thé de 180ml contre 100mg pour une tasse d'Arabica et
200mg pour une tasse de Robusta.
La teneur en
caféine du thé dépend de divers facteurs :
· De leur
origine géographique : les théiers d'Inde (Camellia Sinensis var. assamica)
sont souvent plus chargés en théine que ceux de Chine (Camellia Sinensis var.
sinensis)
· De la feuille
utilisée : le bourgeon et la première feuille en contiennent deux fois plus que
le souchong
· De la saison
de la récolte : les thés primeurs, riches en bourgeons, seront plus forts en
théine que les second flush par exemple
· De la méthode
de préparation : certains thés, bien qu'étant faits à partir du même arbuste,
le Camellia Sinensis, sont, de par leur mode de préparation, moins riches en
théine que les autres ; il en va ainsi des thés fumés comme le Lapsang
Souchong, des thés bleu-verts ou Oolong, ou du Pu Erh. Les thés blancs sont
également assez pauvres en théine.
· De la durée
d'infusion : la théine est la première substance qui se libère pendant
l'infusion ; ensuite arrivent les tanins, qui vont venir diminuer les effets de
la théine . Ainsi, plus un thé est infusé, plus il aura de tanins et moins il
aura de théine. Par exemple, infuser du thé pendant 3 minutes extrait environ
50% de sa caféine. Prolonger son infusion de 2 minutes et c'est alors 80% de sa
théine qui part. Attention toutefois à ne pas trop infuser un thé sous peine de
le rendre trop amer…
Pour déthéiner
son thé, il suffit de le laisser infuser 20 secondes maximum et de jeter cette
première infusion ; la deuxième infusion sera presque entièrement dépourvue de
théine.
Les polyphénols du thé
Le thé contient
15 à 30 % de polyphénols.
Près des
trois-quarts des polyphénols appartiennent au groupe des flavonoïdes, couramment
appelés tanins , et largement représentés par des catéchines dont la plus importante est l’épi gallo-catéchine (EGC) et son galate (EGCG). Une grande partie des
polyphénols et flavonoïdes sont oxydés et transformés, lors de la fermentation,
en substances solubles qui jouent un rôle important dans la qualité de
l'infusion. Leur teneur est importante dans les jeunes pousses et justifie les
règles de la cueillette traditionnelle.
Les composés antioxydants du
thé
L'organisme a
besoin d'oxygène pour transformer les composants alimentaires, tels que les
lipides et les glucides, en énergie. Au cours de ce processus chimique,
l'oxygène est transformé en eau, pour environ 98 %, et en molécules d'oxygène
avec un radical oxygéné libre, pour 2 %.
Ces radicaux libres apparaissent aussi dans l'organisme sous l'effet de la pollution atmosphérique, du tabac, de l'exposition au soleil ou de la réaction du système immunitaire. Les radicaux libres sont très actifs et peuvent altérer les protéines, les lipides et l'ADN.
Ces radicaux libres apparaissent aussi dans l'organisme sous l'effet de la pollution atmosphérique, du tabac, de l'exposition au soleil ou de la réaction du système immunitaire. Les radicaux libres sont très actifs et peuvent altérer les protéines, les lipides et l'ADN.
L'altération
des protéines contribue à la perte d'élasticité des tissus, au développement de
la cataracte et au vieillissement des cellules. L'altération de l'ADN et des
lipides interviendrait dans le développement des cancers et des maladies
cardiovasculaires.
Les enzymes assurent un système de protection efficace des protéines, des lipides et de l'ADN, mais d'autres substances appelées antioxydants, assurent une protection supplémentaire. L'organisme contient naturellement des antioxydants et l'alimentation peut en apporter d'autres.
Ainsi les fruits et les légumes sont des sources connues d'antioxydants comme les vitamines E et C mais aussi moins connues comme les flavonoïdes. L'apport quotidien moyen de flavonoïdes fourni par l'alimentation (fruits tels que pomme, légumes, thé, vin, bière) a été estimé à environ 20 à 30 mg en Europe occidentale. Les études épidémiologiques suggèrent que cet apport est inversement corrélé au risque de maladies cardiovasculaires.
Des études
expérimentales récentes ont établi que les flavonoïdes dérivés du vin rouge et
du thé peuvent être absorbés au niveau intestinal et détectés dans le plasma où
ils joueraient un rôle important dans la protection contre le dommage oxydatif
des LDL (lipoprotéines à basse densité). Ils pourraient ainsi contribuer à
réduire la croissance de la plaque athéromateuse, à laquelle contribuent les
LDL oxydés, et qui constitue la première lésion de la maladie coronarienne.
Les flavonoïdes les plus connus dans le thé pour leur action antioxydants sont les catéchines, la théaflavine, la théarubigine et la théaséneusine.
Les flavonoïdes les plus connus dans le thé pour leur action antioxydants sont les catéchines, la théaflavine, la théarubigine et la théaséneusine.
Il a été établi
que le thé vert et le thé noir ont des propriétés antioxydantes comparables et
sont parmi les boissons les plus actives avec le vin rouge, réputé pour cette
action.
Les catéchines, l'épigallo-catéchine-gallate (EGCG) et la théaflavine que
contient le thé ont une activité
antioxydante trois à quatre fois supérieure à celles des vitamines E ou C. Ces antioxydants du thé sont maintenant connus pour posséder une activité
biologique qui favorise une meilleure
résistance aux agressions telles que la pollution ou l'alimentation carencée. Ils pourraient jouer un rôle de prévention des maladies dites de
civilisation (maladies cardiovasculaires).
Les Anglo-saxons les appellent des substances antitoxiques car elles bloquent
l'oxydation des acides gras et limitent le développement des radicaux libres.
Ce faisant, elles ralentissent le processus de vieillissement de l'organisme.
C'est pourquoi elles sont aussi appelées anti-âge.
Le thé vert est la boisson qui contient la fraction
d'antioxydants la plus soluble dans l'eau.
Le thé selon la diététique
chinoise
En médecine
chinoise, on qualifie les saveurs du thé d'amères et sa nature de douce et de
fraîche. Ses méridiens destinataires sont le Cœur, le Foie, l'Estomac, la
Vessie et le Gros Intestin.
Le thé a
pour fonction de :
Clarifier la tête et les yeux.
- Clarifier la Chaleur, éliminer l'agitation.
- Dissiper la stagnation d'aliments.
- Atténuer les méfaits d'un excès d'alcool.
- Favoriser la diurèse (élimination urinaire).
- Arrêter la diarrhée.
- Dissoudre les mucosités.
On dit aussi
que le thé rend les yeux plus clairs et brillants.
Le thé est
indiqué dans les cas suivants (Chaque indication est reliée, dans l'ordre, avec
chacune des fonctions précitées) :
- Céphalée, yeux rouges et douloureux, vision trouble due à un Vent Chaleur, comme par exemple dans le rhume des foins ; hypersomnie, confusion mentale.
- Soif, agitation due à une maladie fébrile, due à une Canicule Chaleur.
- Nausée, perte d'appétit, éructation fétide, distension et douleur épigastriques et abdominales liées à une stagnation d'aliments, surtout due aux graisses animales et aux huiles végétales.
- Tête lourde, céphalée, nausée dues à un excès d'alcool.
- Dysurie, oligurie, urodynie, urines foncées et peu abondantes, strangurie chaleur due à une Humidité-Chaleur sur la Vessie.
- Diarrhée due à une Humidité-Chaleur.
- Toux avec mucosités abondantes.
- Zona.
Les vertus du thé sur l'intestin
Action
préventive : par l’action des polyphénols qu’il renferme, le thé contribue
au bon développement de la flore bactérienne intestinale, plus particulièrement
des lactobacilli et bifidobacteria. Ces bactéries sont indispensables pour
assurer la bonne santé de l’intestin et du transit.
Action
curative : l’action anti-inflammatoire et antibiotique des saponines et
des flavonoïdes que le thé contient permet la résolution des inflammations dans
la région gastro-intestinale. Il s’avère particulièrement utile en cas de
diarrhées, de troubles gastriques (par exemple de
gastrite), d’aigreurs ou de manque d’appétit.
Les vertus du thé sur la
vigilance
La consommation
de thé est associée à une augmentation rapide de la vigilance et à un
traitement rapide de l’information par le cerveau. S’il est pris régulièrement,
il évite les baisses de vigilance et de performance dans la journée. Cela est
dû à la caféine qui a un puissant effet sur le système nerveux central, le cœur
et le foie. Elle stimule l’esprit et favorise la contraction musculaire. Elle a
aussi une action diurétique
Le thé contre les calculs
rénaux
Le thé, parmi
d’autres boissons, joue certainement un rôle de prévention des calculs rénaux.
Plusieurs études vont dans ce sens. En effet, il est recommandé de beaucoup
boire pour éviter la formation de calculs rénaux.
* D’après une étude de 6 ans menée par le département d’épidémiologie de Boston sur 45 289 hommes âgés de 40 à 75 ans, dont 753 ont eu des calculs rénaux pendant l’étude, on a noté que le risque de formation des calculs diminuait de 14 % chez les personnes buvant 240 ml de thé par jour par rapport à ceux qui ne boivent que de l’eau.
* La même étude a été menée pendant 8 ans par la même équipe chez les femmes, cette fois. 81 093 femmes ont été suivies. Au cours des 8 ans, 719 d’entre elles ont souffert de calculs rénaux. Il s’est avéré que le risque d’avoir des calculs diminuait de 8 % chez les buveuses de thé (240 ml par jour) par rapport aux buveuses d’eau.
* D’après une étude de 6 ans menée par le département d’épidémiologie de Boston sur 45 289 hommes âgés de 40 à 75 ans, dont 753 ont eu des calculs rénaux pendant l’étude, on a noté que le risque de formation des calculs diminuait de 14 % chez les personnes buvant 240 ml de thé par jour par rapport à ceux qui ne boivent que de l’eau.
* La même étude a été menée pendant 8 ans par la même équipe chez les femmes, cette fois. 81 093 femmes ont été suivies. Au cours des 8 ans, 719 d’entre elles ont souffert de calculs rénaux. Il s’est avéré que le risque d’avoir des calculs diminuait de 8 % chez les buveuses de thé (240 ml par jour) par rapport aux buveuses d’eau.
Le thé contre l'anxiété
La caféine du
thé améliore l’humeur et réduit l’anxiété 30 à 60 min après l’ingestion de
boissons caféinées. Le thé est capable d’apaiser un individu stressé. En effet,
le stress se manifeste par un resserrement des vaisseaux sanguins, notamment
des extrémités. On repère l’état de stress grâce au syndrome bien connu des
mains moites et froides.
Une autre raison de considérer le thé comme une boisson anti-stress tient au fait que généralement, boire une tasse de thé fait partie des bons moments.
Une autre raison de considérer le thé comme une boisson anti-stress tient au fait que généralement, boire une tasse de thé fait partie des bons moments.
Le thé est un
moyen de faire une pause, de se déstresser en toute convivialité, de prendre
son temps. Dans ce cas, le thé n’a pas une action physiologique sur le stress
mais purement psychologique, ce qui n’est pas négligeable.
La théanine, un acide aminé se trouve dans le thé, joue un rôle important dans le stress : il module les niveaux de dopamine et de sérotonine, augmente la mémoire, améliore la capacité d’apprentissage et affecte les émotions.
Le thé et les antibiotiques
On parle de
plus en plus du phénomène de résistance aux antibiotiques.
Le Dr Pilai a
prouvé que certains agents anti mutagènes (les catéchines contenues dans le thé
vert par exemple) et d’autres antioxydants sont capables de supprimer ce
phénomène.
Les vertus du thé sur la
beauté
Le thé n’est
pas seulement savoureux et bon pour la santé, il peut
aussi être employé à des fins cosmétiques.
Cela n’a pas
échappé aux fabricants de produits cosmétiques : on trouve en rayon de
plus en plus de crèmes, laits et autres lotions à base de thé, surtout de thé
vert.
Les produits
à base de thé vert :
- Raffermissent la peau en raison de leur teneur en tanins et lui confèrent un aspect plus lisse et plus jeune
- Protègent la peau contre le dessèchement car très hydratants
- Régulent le film hydrolipidique de la peau
- Contiennent des substances anti-inflammatoires et calment les peaux irritées ou rougies
Le thé vert
convient donc très bien aux soins cutanés, mais également aux soins
capillaires : il permet de redonner souplesse et éclat aux cheveux rendus
ternes et cassants par les lavages fréquents, le séchoir et les teintures.
Le thé et le fer
Les feuilles de
thé contiennent des quantités appréciables de composés qui possèdent de
puissantes propriétés antioxydantes, appelés polyphénols.
Les polyphénols contenus dans les feuilles de thé se lient au fer provenant de l'alimentation (la viande en particulier) et le bloquent dans l'intestin en formant des complexes insolubles, ce qui l'empêche d'être absorbé.
Le fer des aliments existe sous deux formes : la forme héminique qui provient de la nourriture animale (viande, volaille, poisson) est mieux absorbée par l'intestin que la forme non héminique qui provient des végétaux, du lait et des œufs (et aussi d'une partie du fer des viandes et poissons).
Les polyphénols contenus dans les feuilles de thé se lient au fer provenant de l'alimentation (la viande en particulier) et le bloquent dans l'intestin en formant des complexes insolubles, ce qui l'empêche d'être absorbé.
Le fer des aliments existe sous deux formes : la forme héminique qui provient de la nourriture animale (viande, volaille, poisson) est mieux absorbée par l'intestin que la forme non héminique qui provient des végétaux, du lait et des œufs (et aussi d'une partie du fer des viandes et poissons).
Il est donc
conseillé de boire le thé en dehors des repas pour ne pas gêner l'absorption du
fer. Cela est particulièrement indiqué pour les végétariens dont l'apport
ferrique dans l'alimentation est plus faible, surtout à cause du manque de
viande.
Ce conseil est
également valable pour les personnes ayant un risque de déficience en fer tels
que les femmes enceintes et les enfants. Ces catégories de personnes devraient
même avoir recours à des suppléments de fer pour compenser celui qui aura été
séquestré par les polyphénols du thé.
Une autre solution existe : ajouter du lait ou du citron (source de vitamine C) dans le thé afin de saturer ses ions, ainsi le fer restera libre et sera absorbé plus facilement. L'acide ascorbique présent dans le citron a le pouvoir d'inhiber l'activité chélatrice du fer en modifiant le pH du thé. Le lait agit différemment : les polyphénols du thé se lient aux ions dérivés du lait, ils ne sont donc plus disponibles pour lier le fer.
Les polyphénols du thé, grâce au noyau catéchol, sont de puissants chélateurs d'ions métalliques. Ils diminuent par exemple le niveau d'ions ferriques et ferreux libres dans la cellule. Ces ions sont indispensables pour la formation de radicaux d'oxygène libre.
Une autre solution existe : ajouter du lait ou du citron (source de vitamine C) dans le thé afin de saturer ses ions, ainsi le fer restera libre et sera absorbé plus facilement. L'acide ascorbique présent dans le citron a le pouvoir d'inhiber l'activité chélatrice du fer en modifiant le pH du thé. Le lait agit différemment : les polyphénols du thé se lient aux ions dérivés du lait, ils ne sont donc plus disponibles pour lier le fer.
Les polyphénols du thé, grâce au noyau catéchol, sont de puissants chélateurs d'ions métalliques. Ils diminuent par exemple le niveau d'ions ferriques et ferreux libres dans la cellule. Ces ions sont indispensables pour la formation de radicaux d'oxygène libre.
Cet effet du
thé sur l'absorption du fer peut être négatif pour les personnes atteintes
d'anémie mais il peut être positif pour celles qui mangent trop de fer, puisque
le fer superflu cause des dommages qui conduisent au cancer et autres maladies
de cœur.
Un phénomène de
société nous a montré que, dans les pays industrialisés, l'homme consomme
beaucoup plus de viande rouge. Cette dernière est riche en fer et cela entraîne
donc une augmentation de la fréquence des maladies chroniques où le stress
oxydatif pourrait jouer un rôle. De plus, il semblerait que les femmes soient
mieux protégées face à ce danger, cela grâce à leur menstruation.
Thé et reflux gastro-œsophagien (RGO)
Le reflux
d'acidité, plus communément appelé reflux gastro-œsophagien, apparaît souvent
après un repas ou encore en position couchée. Il résulte d'un malfonctionnement
du sphincter œsophagien inférieur. Ce dernier a pour fonction de laisser entrer
la nourriture dans l'estomac et de refermer cette ouverture après le passage du
bol alimentaire dans l'estomac. Souvent, en vieillissant, le sphincter se
relâche, ce qui expose l'œsophage à une substance très acide (l'acide
chlorhydrique) produite durant la digestion, et provoque des douleurs dans la
région du thorax. Cette sensation de brûlure, au niveau de l'œsophage, est
appelée pyrosis.
Il est
recommandé aux personnes aux prises avec le reflux gastro-œsophagien, ainsi
que les personnes souffrant d’œsophagite (inflammation de l’œsophage) ou de
hernie hiatale, d’éviter notamment les aliments riches en composés appelés méthyl xanthines, comme le thé, le chocolat, le cola et le café. Ces aliments
peuvent en effet entraîner un relâchement du sphincter œsophagien inférieur
(situé à l’entrée de l’estomac), ce qui risquerait d’entraîner un reflux du
contenu gastrique dans l’œsophage.